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Téhéran a utilisé des missiles à sous-munitions, dénonce Amnistie
Téhéran a utilisé des missiles à sous-munitions, dénonce Amnistie

La Presse

time16 hours ago

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Téhéran a utilisé des missiles à sous-munitions, dénonce Amnistie

Des véhicules de construction démolissent un bâtiment qui a été frappé par un missile iranien pendant la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran le mois dernier, à Bat Yam, en Israël, le 10 juillet. (Paris) L'Iran a tiré des missiles à sous-munitions contre des zones civiles en Israël pendant la guerre qui a opposé les deux pays en juin, une « violation flagrante du droit international humanitaire » coutumier, a accusé jeudi l'ONG Amnistie internationale. Agence France-Presse « Le mois dernier, les forces iraniennes ont tiré des missiles balistiques, dont les ogives contenaient des sous-munitions, sur des zones résidentielles densément peuplées en Israël, lors d'attaques mettant en danger les civils », selon un communiqué de l'ONG qui a recensé trois frappes, les 19, 20 et 22 juin, dans la région de Gush Dan (centre), Beersheba (Sud) et Rishon LeZion, au sud de Tel-Aviv. « Les bombes à sous-munitions sont des armes frappant sans discrimination, qui ne doivent jamais être utilisées. En employant ce type d'armes dans des zones résidentielles ou à proximité de celles-ci, les forces iraniennes ont mis en péril des vies civiles et affiché un mépris flagrant pour le droit international humanitaire », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice Recherche, plaidoyer, politiques et campagnes à Amnistie internationale. Les armes à sous-munitions sont conçues pour libérer sur une zone un nombre important de petites charges explosives. Outre le fait qu'elles ont un périmètre d'effet étendu, une partie de ces charges n'explose pas lors de l'impact et peut faire des victimes dans la durée. L'Iran et Israël ne sont ni signataires, ni parties à la convention sur les armes à sous-munition de 2008 qui en interdit l'usage, la production, le stockage ou la dissémination de telles armes. En revanche, assure Amnistie, « le droit international humanitaire coutumier interdit l'utilisation d'armes non discriminantes par nature, et lancer des attaques aveugles qui tuent ou blessent des civils constitue un crime de guerre ». Le droit coutumier est non écrit et repose sur l'acceptation répétée dans le temps d'un usage par les parties prenantes. La guerre entre l'Iran et Israël a duré du 13 au 25 juin, 12 jours pendant lesquels l'armée israélienne a mené notamment des frappes aériennes sur le sol iranien, visant le programme nucléaire de Téhéran, qui a tiré de nombreux missiles balistiques contre Israël jusqu'à un cessez-le-feu.

Alphabet dépasse largement les attentes
Alphabet dépasse largement les attentes

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time19 hours ago

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Alphabet dépasse largement les attentes

(San Francisco) Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec plus de 96 milliards de dollars de chiffre d'affaires au deuxième trimestre (+14 % sur un an), dont le géant américain de l'internet a dégagé 28,2 milliards de bénéfice net. Agence France-Presse Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d'intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher : dans son communiqué de résultats publié mercredi, Alphabet, la maison mère de Google, prévient que ses dépenses en capitaux vont atteindre « environ 85 milliards » cette année. Plus de détails à venir.

Accusé par des ONG, Israël se défend d'être responsable de la pénurie de nourriture
Accusé par des ONG, Israël se défend d'être responsable de la pénurie de nourriture

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timea day ago

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Accusé par des ONG, Israël se défend d'être responsable de la pénurie de nourriture

Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Accusé par des ONG, Israël se défend d'être responsable de la pénurie de nourriture (Jérusalem) Israël s'est défendu mercredi d'être responsable de la pénurie de nourriture dans la bande de Gaza et a accusé le Hamas d'avoir provoqué une crise humanitaire, en réponse aux critiques d'organisations internationales sur « une propagation de la famine » dans le territoire. Agence France-Presse Israël fait face à une extrême pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d'habitants du territoire palestinien, soumis à un blocus qui les prive d'une aide humanitaire vitale. Mercredi, la Défense civile a annoncé la mort de 17 personnes parmi lesquelles une femme enceinte dans des frappes israéliennes, tandis que l'armée a affirmé avoir bombardé des dizaines de « cibles terroristes ». Les États-Unis ont par ailleurs annoncé une nouvelle mission de leur émissaire, Steve Witkoff, pour discuter d'un couloir humanitaire. PHOTO MAHMOUD ISSA, REUTERS Des Palestiniens inspectent le site d'une attaque aérienne israélienne sur une maison dans la ville de Gaza, le 23 juillet 2025. Après avoir assiégé Gaza au début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant. « C'est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine », a raconté Mohamed Abou Jabal, un déplacé à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. « Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger », a-t-il ajouté. Des dizaines de Palestiniens couraient derrière un camion chargé de sacs de farine, selon des images de l'AFP, avant que des hommes montent à bord et s'emparent de sacs ou se les arrachent. « Nous dormons l'estomac vide, nous avons faim ! », a lancé un autre Palestinien. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé mercredi qu'une « grande proportion » de la population de Gaza « mourait de faim ». Pour la France, le « risque de famine » à Gaza est « le résultat du blocus » imposé par Israël. 4500 camions selon Israël Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures. « Alors qu'une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », ont déclaré conjointement une centaine d'ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnistie internationale et Oxfam international, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l'ouverture de passages pour l'aide. PHOTO AGENCE FRANCE-PRESSE Des hommes transportent des sacs de farine à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025. « Juste à l'extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l'intérieur, des tonnes de nourriture, d'eau potable, de fournitures médicales, de matériel d'hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d'y accéder ou de les livrer », ont-elles ajouté. Le gouvernement israélien s'est défendu en affirmant qu'il n'était pas responsable de la pénurie de nourriture. « À Gaza aujourd'hui, il n'y a pas de famine causée par Israël », a déclaré son porte-parole, David Mencer. « Il s'agit d'une pénurie provoquée par le Hamas », a-t-il ajouté, en accusant le mouvement d'empêcher la distribution et de piller l'aide. Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations. L'armée israélienne a nié bloquer l'aide humanitaire et affirmé que 950 camions se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales distribuent leurs cargaisons. Le COGAT, un organisme qui dépend du ministère israélien de la Défense, a affirmé que près de 4500 camions étaient entrés récemment à Gaza, transportant de la farine et des aliments pour bébés et enfants. Mais, selon lui, « la collecte de l'aide (par les organisations internationales) a baissé de manière significative » depuis un mois. Witkoff en Europe Dans ce contexte, M. Witkoff se rend cette semaine en Europe et pourrait ensuite aller au Moyen-Orient, selon des responsables américains. Son objectif est de parvenir à « un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu'à un couloir humanitaire pour l'acheminement de l'aide » à Gaza, d'après le département d'État. Lancées début juillet, de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur une trêve n'avancent pas. Israël veut chasser le Hamas de Gaza et en prendre le contrôle. Le mouvement palestinien réclame le retrait israélien de Gaza et l'arrêt de la guerre. L'attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée. En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 59 219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Surtaxe douanière de 15 % Trump annonce un accord commercial avec le Japon
Surtaxe douanière de 15 % Trump annonce un accord commercial avec le Japon

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time2 days ago

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Surtaxe douanière de 15 % Trump annonce un accord commercial avec le Japon

Donald Trump a entre autres mentionné des investissements japonais à hauteur de « 550 milliards de dollars » sur le sol américain. (Tokyo) Le président américain Donald Trump a annoncé la conclusion d'un accord commercial « énorme » avec le Japon, frappant d'une surtaxe douanière de 15 % les produits de l'archipel exportés aux États-Unis et prévoyant selon Tokyo un allègement significatif pour les automobiles nippones. Agence France-Presse « Nous venons juste de conclure un énorme accord commercial avec le Japon », a indiqué mardi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, le qualifiant de « sans précédent ». « Le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15 % aux États-Unis », a-t-il indiqué, précisant que cet accord avec Tokyo allait entraîner la création de « centaines de milliers d'emplois ». Il a aussi mentionné des investissements japonais à hauteur de « 550 milliards de dollars » sur le sol américain, sans détail si ce n'est que « 90 % des bénéfices seraient perçus par les États-Unis ». Le Japon, bien qu'allié-clé des États-Unis, est actuellement soumis aux mêmes droits de douane américains de base de 10 % que la plupart des nations, ainsi qu'à des surtaxes de 25 % sur les voitures et de 50 % l'acier et l'aluminium. Et le pays était menacé au 1er août d'un relèvement à 25 % des surtaxes généralisées « réciproques ». Ces dernières seraient donc ramenées à 15 %. « Nous pensons que c'est une grande réussite d'avoir pu obtenir la plus grande réduction (des surtaxes américaines) parmi les pays ayant un excédent commercial avec les États-Unis », s'est félicité mercredi le premier ministre japonais Shigeru Ishiba. L'annonce intervient alors que le négociateur Ryosei Akazawa effectuait son huitième voyage à Washington. « Mission accomplie », s'est-il réjoui sur X. « Nous avons travaillé dur pour garantir ce partenariat mutuellement bénéfique », a abondé le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent. Automobile soulagée Selon M. Trump, Tokyo a accepté d'ouvrir le Japon « au commerce des voitures et des pick-ups, du riz et d'un certain nombre d'autres produits agricoles, et à d'autres choses ». Gonfler les importations de riz était ces derniers mois un tabou pour Tokyo, qui assurait défendre les intérêts des agriculteurs locaux. PHOTO ISSEI KATO, REUTERS À la suite des surtaxes américaines de 25 % sur l'automobile, les exportations de voitures japonaises vers les États-Unis ont dégringolé d'un quart sur un an en mai et juin. « Nous avons poursuivi les négociations dans le but de parvenir à un accord répondant à l'intérêt national du Japon et des États-Unis » et « rien n'impose des sacrices à nos agriculteurs », a simplement commenté M. Ishiba, assurant que Tokyo n'abaisserait pas ses propres barrières douanières dans l'agriculture. Sur l'automobile, l'enjeu était de taille : l'économie nippone est dépendante du commerce extérieur, et l'automobile représentait l'an dernier presque 30 % des exportations du Japon vers les États-Unis. Dans l'archipel, l'industrie automobile représente 8 % des emplois, bien au-delà de Toyota, premier constructeur mondial. Or, suite aux surtaxes américaines de 25 % imposées depuis avril sur l'automobile, les exportations de voitures japonaises vers les États-Unis ont dégringolé d'un quart sur un an en mai et juin. Selon M. Ishiba, l''accord conclu prévoit que ces surtaxes soient divisées par deux, et s'ajoutent aux droits de douane préexistants de 2,5 % pour parvenir à une taxation finale de 15 %. Ces informations ont fait s'envoler à la Bourse de Tokyo les titres des constructeurs automobiles : vers 22 h 30 (heure de l'Est), Toyota bondissait de 13,65 %, Nissan de 8,97 % et Honda de 10,23 %, dans un marché tokyoïte gagnant plus de 3 %. L'accord intervient peu après des élections sénatoriales qui ont vu la coalition gouvernementale perdre sa majorité à la chambre haute, menaçant la position de Shigeru Ishiba. L'Europe « demain » Washington entend imposer à partir du 1er août de massives surtaxes douanières dites « réciproques », initialement prévues au 1er avril puis suspendues, à nombre de ses partenaires commerciaux, à moins que ces derniers ne concluent d'ici là des accords commerciaux avec les États-Unis. L'administration Trump a indiqué avoir à cette date conclu quatre accords : outre le Japon, le président américain a aussi annoncé mardi en avoir obtenu un avec les Philippines. Les États-Unis se sont par ailleurs déjà entendus avec le Royaume-Uni et le Vietnam. Lors d'une réception avec des élus républicains, Donald Trump a fait savoir mardi que « l'Europe (venait) demain et, le jour suivant, nous en avons d'autres qui viennent ». Plus tôt dans la journée, il avait détaillé les conditions de l'accord-cadre conclu avec Jakarta, ouvrant la voie à un accord final encore à construire. Les États-Unis ont aussi conclu un accord de désescalade avec la Chine, après une montée des tensions commerciales entre les deux premières puissances économiques mondiales dans la foulée de l'annonce des droits de douane « réciproques ».

221 morts dans des pluies torrentielles depuis le début des moussons
221 morts dans des pluies torrentielles depuis le début des moussons

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time2 days ago

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221 morts dans des pluies torrentielles depuis le début des moussons

Des personnes se déplacent dans une rue inondée après de fortes pluies de mousson à Hyderabad, au Pakistan. 221 morts dans des pluies torrentielles depuis le début des moussons (Khaplu) Les pluies torrentielles qui frappent le Pakistan depuis le début d'une saison « inhabituelle » des moussons fin juin ont causé la mort de 221 personnes, dont une centaine d'enfants, a indiqué mardi une agence gouvernementale. Agence France-Presse Parmi les victimes ayant péri entre le 26 juin et le 21 juillet, dans l'effondrement de leur maison emportée par les crues soudaines, ou électrocutées, « 104 étaient des enfants et 40 des femmes », a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'Autorité de gestion des catastrophes. Les pluies torrentielles ont débuté plus tôt cette année que les précédentes, a-t-elle ajouté, soulignant que « de tels bilans humains sont généralement observés en août, rendant cette saison inhabituelle ». Lundi, des glissements de terrain survenus dans le nord du Pakistan après de très fortes pluies ont tué trois personnes en emportant leurs véhicules, ont annoncé les autorités locales, précisant que les opérations se poursuivent pour secourir 15 disparus coincés sous les débris. La plupart des victimes étaient des touristes venus du reste du Pakistan pour visiter le Gilgit-Baltistan, province montagneuse réputée pour ses vallées luxuriantes et ses lacs cristallins, lorsqu'ils ont été pris dans un glissement de terrain sur une route de montagne. Déblayer les véhicules ensevelis PHOTO AAMIR QURESHI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Des habitants pêchent des poissons dans les eaux de crue près d'une maison partiellement submergée dans le village de Ladian, au Pakistan, le 17 juillet 2025. « Trois corps ont été retrouvés et plus de 15 personnes sont toujours portées disparues », a indiqué mardi à l'AFP Abdul Hameed, responsable de la police locale du district de Diamer, au Gilgit-Baltistan. Il rapporte que l'opération de sauvetage, entamée lundi, « a été relancée à 6 heures du matin », pour déblayer plus de 10 véhicules ensevelis. « Les secours ont aussi évacué quatre blessés, l'un d'entre eux se trouvant dans un état critique », a précisé Faizullah Faraq, porte-parole du gouvernement provincial, confirmant le bilan. « Des centaines de touristes ont été pris en charge, les habitants des villages voisins leur ont fourni des abris d'urgence et de l'aide », a-t-il ajouté. Les crues dans la province ont aussi endommagé 50 maisons, quatre ponts, un hôtel, une école et bloqué les principaux axes routiers. Le service national de météorologie prévient que les risques de pluies abondantes et donc possiblement de crues subites restent élevés dans les provinces du nord et de l'est du pays, avec un risque de crues et de glissements de terrain. Fin juin, au moins 13 touristes locaux avaient été emportés par des crues soudaines dans une autre province du nord du Pakistan. La mousson d'été, qui apporte 70 à 80 % des précipitations annuelles en Asie du Sud entre juin et septembre, est vitale pour la subsistance de millions d'agriculteurs dans une région d'environ deux milliards d'habitants. Le pays a encore du mal à se remettre des inondations dévastatrices de 2022, qui ont affecté près d'un tiers du pays et plus de 33 millions de personnes. Quelque 1700 personnes avaient alors été tuées et une bonne part des récoltes avait été perdue. Le pays est l'un des plus vulnérables aux effets du changement climatique et ses 255 millions d'habitants subissent des évènements climatiques extrêmes de plus en plus fréquemment.

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